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Russie : l’OTAN condamne «les activités malveillantes de Moscou»

Les membres de l'Otan estime que les activités «hybrides» de la Russie nuisent à la sécurité des pays de l'Alliance Les membres de l'Otan estime que les activités «hybrides» de la Russie nuisent à la sécurité des pays de l'Alliance [REUTERS/Radovan Stoklasa]

Les pays membres de l’OTAN se sont dits «vivement préoccupés par les activités malveillantes», de la Russie dans certains territoires de l’Alliance.

Sabotages, désinformation, propagande… La Russie mène depuis plusieurs mois des opérations visant à déstabiliser certains pays de l’OTAN, notamment à l’approche des élections européennes. Ce jeudi, l’organisation a publié un communiqué affirmant que ses membres étaient «vivement préoccupés par les activités malveillantes» de Moscou. 

«Les incidents en question s’inscrivent dans le cadre de l’intensification des activités que la Russie mène dans l’ensemble de l’espace euro-atlantique, et notamment sur le territoire de l’Alliance, en faisant appel à des intermédiaires. Il s’agit d’actes de sabotage, d’actes de violence, d’activités cyber, de perturbations électroniques, de campagnes de désinformation et d'autres activités hybrides», ont indiqué les membres de l’OTAN dans ce communiqué. Selon eux, ces activités nuisent à la sécurité de l’OTAN, mais l'organisation a indiqué que les agissements de la Russie ne la «dissuaderait pas de continuer à soutenir l’Ukraine». 

En mars, les autorités tchèques avaient révélé la découverte par leurs services de renseignement d'un réseau qui diffusait de la propagande prorusse sur l'Ukraine via le site internet Voice of Europe. Mi-avril, en Allemagne, deux espions russes ont été arrêtés, soupçonnés de préparer des actes de sabotage contre des installations de l’armée américaine pour fragiliser le soutien militaire à Kiev.

Au Royaume-Uni également, les autorités ont indiqué fin avril qu'un Britannique de 20 ans avait été inculpé à Londres en vertu de la loi sur la sécurité nationale pour l'organisation présumée d'attaques contre des «entreprises liées à l'Ukraine». 

La France n’a pas échappé à ces tentatives de déstabilisations orchestrées par la Russie. En février dernier, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) mettait justement en garde contre l’intensification de ces actions en Europe et sur le territoire national. 

Par ailleurs, le ministre français délégué à l'Europe, Jean-Noël Barrot, a indiqué récemment que la France et les autres pays européens étaient «pilonnés par la propagande de la Russie» à l'approche des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin prochain dans l’Union européenne. 

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